Seoul Diary - Week 7 : Oups
- 5 juin 2018
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 juin 2018
Un nouveau collègue est arrivé cette semaine : Federico. C’est un b-boy italien qui fait des battles de danse tout autour du monde. Nikita l’a déjà presque intégré à notre petite famille.
J’ai attendu le retour d’Alex (le seul des trois qui travaille en dehors de la guest house) pour faire mon repas français. Il m’a fait découvrir un petit marché, non loin de chez nous dans lequel on peut trouver des produits “non transformés” à bas prix. Ah oui ! Il faut que je vous explique : la nourriture n’est absolument pas chère en Corée si on mange au restaurant tous les jours ou qu’on achète notre repas tout fait. Quand on veut cuisiner soi-même, c’est une autre histoire…
Au menu, j’ai donc prévu de la ratatouille avec du poulet ou du poisson (pour ceux qui ne mangent pas de viande) et un fondant au chocolat. Notre chef adepte de l’improvisation - aka Gwendoline - nous a préparé les protéines cuites à l’étouffé. Un régal ! Nikita a même rajouté du vin rouge. Il ne manquait plus que le pain et le fromage !

On a passé une très bonne soirée qui s’est terminée très tard dans la nuit. A 7h du matin, Tom était encore en train de parler avec Ruslan dans la cuisine. Tout le monde s’est joint à nous, excepté la manager qui est partie beaucoup plus tôt. On pensait donc n’avoir dérangé personne, mais il faut croire qu’on se trompait, puisqu’on s’est fait remonté les bretelles dès le lendemain. Bona a convié tous les volunteers, Alex compris, puisqu’il habite ici régulièrement, et nous avons fait une petite réunion.
Résultat des courses : plus de musique ou de guitare après 23h (retenez bien cette info pour la suite des événements), plus de fête improvisée, on doit toujours prévenir pour organiser quelque chose sous peine de se faire virer de la guest house.
On était un peu dépités, mais tant qu’on était encore ensemble, tout allait bien. Ce qu’on ne savait pas, c’est que ce n’était que le début des problèmes…
Un peu de répit le lendemain soir. Des étudiants coréens jouaient “Le jeu de l’amour et du hasard” de Marivaux en français ! Ce sont des étudiants du club franco-coréen Kimchi-Camembert. Une très bonne interprétation, malgré l’accent parfois un peu fort des élèves. Les coréens avaient les sous-titres en coréen. Nous n’avions que nos oreilles pour suivre la pièce.
Quelques jours plus tard, après une soirée dans la guest house (comme presque tous les soirs), nous sommes sortis chanter 'Knocking on Heaven's doors' dans un parc près de l'université. Il était plus de minuit. Pour une fois, nous avons choisi de respecter les règles, donc pas de guitare à l'intérieur de la guest house après 23h.
On a donc migré dans un parc et... je crois que la Corée ne nous aime pas. Quelques minutes après, la police est venue nous demander d'arrêter de chanter !
De retour dans la guest house, nous avons fait une petite soirée cinéma très tard dans la nuit. A un moment, Ruslan est rentré sans même nous parler.
Le lendemain, Nikita nous a appris que les flics sont venus en plein milieu de la nuit, parce que quelqu'un a essayé d'ouvrir la porte d'une des chambres. Une famille avec un bébé y dormait paisiblement. Évidemment, ils ont pris peur et ont appelé la police...
Personne ne sait de qui il s'agit.
Personne n'a pu identifier l'idiot qui s'est enfui en courant.
Note pour plus tard : ne pas laisser des russes et des français ensemble dans un pays où il y a autant de règles. On va les briser une par une.
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