Tokyo diary : 2

Je vous l’avoue, j’avais prévu de visiter la capitale japonaise, de me perdre dans ses rues et de découvrir de nouvelles choses.

Seulement voilà...

J’aurais dû y retrouver Mark, mais je n’ai aucune nouvelles de lui. C’est dans ce climat que ma baisse de motivation se fait ressentir. Je choisis donc… de ne rien faire.

Ce n’est pas parce qu’on voyage à l’autre bout du monde que tout est toujours rose. Bouger presque tous les jours, avoir peu d’intimité, se perdre, être fatiguée, manger peu… Ce sont des choix que j’ai fait compte tenu des contraintes de temps et d’argent. Et je les assume. Pourtant, ces deux jours à Tokyo, cela pèse sur mon moral, tandis que je n’ai aucun signe de celui qui aurait dû être mon guide.

Alors je flâne, dans la guest house ou à la recherche d’un resto qui serve des soupes japonaises aussi bonnes que celles mangées à Osaka. La disposition particulière de la guest house me donne envie d’ouvrir mon propre établissement et de laisser cours à ma créativité.

C’est sans regret que je quitte le Japon deux jours plus tard avec la sensation d’avoir vu tout ce que j’avais à voir de ce pays pour le moment.